Le Sénat

Un paradis fiscal pour des parlementaires fantômes - Enquete

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LES EDITIONS DU ROCHER publient aujourd’hui un communiqué au sujet de la tentative du Sénat de censurer un livre dont Médias Presse Info avait une recension il y a peu.

COMMUNIQUE DE PRESSE, 23/06/2016

Démarche inédite dans l’histoire de la République française, ce jeudi 23 juin à 14 h 30, le président du Sénat, Gérard Larcher, a soumis aux votes des sénateurs une délibération visant à attaquer en diffamation l’auteur et l’éditeur du livre « Le Sénat, un paradis fiscal pour des parlementaires fantômes » (éditions du Rocher).

Dans cet ouvrage, le journaliste Yvan Stefanovitch, au terme d’une longue enquête, dénonce la vraie-fausse transparence de cette institution, les privilèges fiscaux légaux mais extravagants des sénateurs et leur terrible absentéisme.

Les conditions du vote pour la poursuite en diffamation illustrent ce manque d’assiduité toléré des sénateurs. Sur 348 d’entre eux, quelque cinquante sénateurs étaient présents lors de ce vote à main levée acquis à une majorité écrasante. Chacun d’entre eux n’a eu que 10 minutes pour se prononcer à la lecture d’un texte resté confidentiel (approuvé par la conférence des présidents et le bureau du Sénat) et aucune prise de parole ou débat n’ont été autorisés au moment du vote.

La lecture du livre montre qu’Yvan Stefanovitch n’est pas partisan de la suppression du Sénat comme la majorité des Français et nombre de hauts responsables politiques dans l’Hexagone.

Même en étant ouvertement favorable au bicamérisme, l’auteur de l’ouvrage n’aurait donc pas le droit de critiquer le fonctionnement du Sénat.

Ce procès, s’il y a procès, permettra aux Français de découvrir qu’un sénateur peut se rendre 4 à 5 jours par mois au Sénat, en commission et dans l’Hémicycle, sans risquer la moindre sanction financière ou réprobation. Ce rythme de sénateur est rétribué mensuellement par une indemnité totale de 11.350 euros, dont un peu plus de 4.000 euros seulement sont soumis à l’impôt sur le revenu.

Selon les paroles lapidaires du président du Sénat, Yvan Stefanovitch a ainsi « dépassé les limites de l’acceptable ». En fait, Gérard Larcher veut s’attaquer à la liberté d’expression.


L'auteur : Yvan Stefanovitch
Yvan Stefanovitch, journaliste, est l'auteur de nombreux ouvrages qui dénoncent les usages abusifs de l'argent public: Aux frais de la princesse, La Caste des 500, Rentiers
En collaboration avec Robert Colonna d 'Istria, il a publié Le Sénat. Enquéte sur les super-privilégiés de la République (Le Rocher, 2008).

4ème de couverture

  On croyait tout savoir du manque d'exemplarité des 348 sénateurs et de leurs priviléges monarchiques : 6 000 €mensuels de frais remboursés. sans justificatif, super-retraites, absentéisme endémique...

   Malgré les efforts de son nouveau président Gérard Larcher, le manque de transparence ruine toujours l'image du Sénat. A moins d'un an de la présidentielle, Yvan Stefanovitch révèle dans cet ouvrage les priviléges fiscaux que se sont octroyés légalement ces princes de la République et le vaste système de triche qui permet à une partie d'entre eux, les "intouchables", de ne rien faire ou presque...

   Chaque sénateur paie l'impôt sur le revenu, non pas sur son indemnité totale mensuelle (11 350 € nets), mais uniquement sur ses indemnités de base et de résidence (soit 4 140 E nets). Il reçoit donc chaque mois, sur son compte bancaire, 7 210 E au black, le plus légalement du monde !

   L'ouvrage publie l'identité — restée secrète — des 14 sénateurs sanctionnés au dernier trimestre 2015, pour absentéisme, par une simple amende de 2130€ prélevée, une fois pour toutes, sur leur indemnité parlementaire.

Fiche technique

Catégories Livres Sciences Politiques Actualité/ Etudes / Essais
ÉditeurLe Rocher
ReliureBroché
Parution2016
Nombre de pages ou Durée250
Hauteur21
Largeur14

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