Vêpres de Saint Jacques - Nouvelle-Espagne 16e-18e siècles

    Après avoir publié un premier opus consacré aux trésors des Couvents de Nouvelle Espagne très favorablement remarqué par la critique musicale, qui a permis de découvrir la musique des religieuses du Couvent de l’Incarnation de Mexico, l'ensemble Vox Cantoris nous propose la suite de ce programme avec l’office des vêpres de Saint Jacques de Nouvelle Espagne.

1- Procession : Francisco Correa de Arauxo

2- Deus in adjutorium - Anonyme (5 voix)

3- Psaume Dixit Dominus - Anonyme (4 voix)

4- Psaume Confitebor tibi Domine (plain chant)

5- Psaume Beatus vir - Fray Jacinto (11 voix)

6- Psaume Laudate pueri (plain chant)

7- Psaume Laudate Dominum - Anonyme (8 voix)

8- Capitule

9- Hynus, Defensor Almae Hispaniae

10- Magnificat du 6e ton - Cristobal de Morales (4 voix) en alternance avec le Magnificat du 6e ton d'Antonio de Cabezon à l'orgue

11- Esto Domine

12 - Benedicamus Domino

    La solennité de Saint Jacques, patron de l’Espagne, était célébrée avec un grand faste au Mexique, compte tenu de l’influence exercée sur le Nouveau Monde par la culture hispanique. C’est pourquoi les sÅ“urs du couvent de l’Incarnation de Mexico avaient fait composer pour cette occasion un office de Vêpres inouï par sa richesse, puisqu’il comprenait des pièces instrumentales et vocales allant de 4 jusqu’à 11 voix, qu’elles interprétaient elles-mêmes avec le renfort de chantres de la Cathédrale de Mexico pour les parties basses.

    L’ensemble Vox Cantoris a pu avoir accès aux archives musicales de la Cathédrale qui comptent plus de 5000 Å“uvres jusqu’au XXème siècle, parmi lesquelles celles de nombreux compositeurs mexicains. Il a ainsi reconstitué l’office de Vêpres de saint Jacques tel qu’il a pu être interprété entre le 16ème et le 18ème siècle.

    Il nous livre un aperçu de la splendeur de cette musique restée encore inédite de Nouvelle Espagne. L’ensemble relève le défi de chanter ces pièces dans des conditions quasi similaires à celles de l’époque où elles furent composées : tous les artistes sont donc réunis autour d’un imposant lutrin, avec comme seule partition les reproductions agrandies des éditions originales, conservées précieusement à la Newberry Library de Chicago.