La France a-t-elle été abîmée par la grande Révolution ? Les témoignages sont nombreux, abondants, suggestifs... un sentiment qui volontiers peut aaller jusqu'au regret sans équivoque du temps béni d'Ancien Régime et même parfois plus !
PRIX RENAISSANCE 2011.
L'HOMME NOUVEAU, octobre 2019 : recension en photo.
La grande Révolution a-t-elle abîmée la France ? Il n'appartient guère à l'historien de se poser une telle question, encore moins d'essayer d'y réponde. En revanche, si les contemporains en ont eu le sentiments, comme ce fut le cas de façon massive, y compris parmi les républicains les plus convaincus, il lui faut en prendre acte, et explorer accessoirement les trop bonnes raisons qu'ils se pouvaient croire de penser ainsi.
Ce sentiment, inattendu, l'auteur a donc été conduit, selon sa manière déjà éprouvée, à en établir la réalité au prix d'un recours intensif aux sources directes les plus variées. Car les témoignages sont nombreux, abondants, suggestifs, de cette impression pesante et tenace d'une France abîmée : un sentiment qui volontiers a pu aller jusqu'au regret sans équivoque du temps béni d'Ancien Régime, et parfois même -voir l'épilogue très saisissant de cet ouvrage- s'est cru fondé à faire état explicitement d'un lien tangible entre les Lumières et la subversion révolutionnaire des plus hautes valeurs.
Le lecteur aura plaisir à retrouver dans cette France abîmée ce qui a fait le succès des livres précédents de Xavier Martin, originalité des angles d'attaque, surabondance de citations, prudente finesse des conclusions.
Catégories | Histoire Etudes Prix Littéraires et Sélections Jury |
Éditeur | Dominique Martin Morin |
Reliure | Broché |
Parution | Mai 2019 |
Nombre de pages | 272 |
Hauteur | 18 |
Largeur | 11 |
Épaisseur | 1.5 |
Un climat angoissant régnait dans cette « France abîmée » que s'attache à nous décrire Xavier Martin.
Chateaubriand : "Dans aucun temps, dans aucun pays, sous quelque forme de gouvernement que ce soit, jamais la liberté de pensée n'a été plus grande qu'en France, au temps de la monarchie. " Beaucoup de Républicains regrettèrent publiquement cet "avant ".
Murat écrivit : "Sous l'ancien régime", la loi "nous laissait la défense naturelle et nous permettait la plainte".
Mirabeau écrivit regretter qu'on puisse être « proscrit pour la seule différence d'opinion ».