Une femme à Dien Bien Phu

   Aujourd'hui, pour la première fois, elle raconte son destin extraordinaire. Ces Mémoires, empreintes de noblesse et de souci du détail vrai, toucheront toutes les générations. Elles permettent à chacun d'entre nous de revivre, avec les yeux d'une femme, cette page tragique de notre Histoire.

COUP DE COEUR 123 LOISIRS, Valérie d'Aubigny : lire l'article en entier

   Page tragique de notre histoire Indochine 1954. Convoyeuse de l'air pour l'armée française, Geneviève de Galard se retrouve clouée au sol avec l'équipage lors d'une mission, à Dien Bien Phu où elle a été envoyée pour évacuer des blessés. A partir de ce moment, elle partage le sort des 15000 soldats encerclés par le Viêt-minh. Avec l'équipe soignante admirable, elle se dépense sans compter pour panser, soulager, réconforter et apporter un peu de douceur et d'humanité dans cet enfer, aux grands blessés et aux mourants. Son témoignage sur la vie du camp est un hommage à tous ces soldats qui se sont battus et ont souffert au service de leur pays. C'est pourquoi elle sort de son silence pour nous raconter avec ses yeux de femme et un grand souci du détail cette page tragique de notre histoire.

AU SOMMAIRE : 

   Avant-propos - Racines - Rêve d'Indochine - Dans la tourmente - Le piège de referme - Au milieu des blessés - Vers la chute - Un hôpital sous parachutes - Plus loin que l'enfer - Hanoï-Saïgon-Paris - Triomphe à Broadway - Toujours convoyeuse - Etre fidèle - A eux... - Quelques témoignages

   Geneviève de Galard a vingt ans quand la guerre d'Indochine commence.

   Descendante d'une des plus prestigieuses familles françaises (un de ses ancêtres se battait déjà aux côtés de Jeanne d'Arc), elle rêve d'aventure et veut servir. Elle choisit le métier de convoyeuse de l'armée de l'Air. Sa mission : soigner les blessés lors des évacuations aériennes.

   Un jour de mars 1954, son destin bascule. Accidenté, son avion sanitaire ne peut plus repartir. Dès lors, elle partage le sort des quinze mille soldats enterrés dans la nasse du camp retranché. Pendant deux mois, jusqu'au dernier baroud d'honneur, elle incarne pour eux, l'infirmière, la confidente et l'image de la douceur dans l'enfer des combats. Après la chute du camp, Geneviève de Galard est célébrée dans le monde entier. New York lui réserve même un accueil triomphal.