Le crime d'aimer

Les enfants du STO

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Le Crime d'aimer raconte leur calvaire dans l'univers démentiel de la dictature hitlérienne : des tragédies, quelques petits bonheurs, mais surtout des vies dévastées.

Au regard des centaines de dossiers et d'archives inédite du IIIe Reich qu'il a étudiés, l'auteur nous fait découvrir des aventures humaines bouleversantes qui balisent les lourdes pages de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale.


L'auteur : Jean-Paul Picaper
Jean-Paul Picaper a fait des études d'allemand et de suédois, puis de sciences politiqué qu'il a enseignées à l'Université de Berlin-Ouest.
Correspondant du Figaro en Allemagne de 1977 à 2003, il réside toujours dans la capitale allemande où il est le correspondant de Valeurs actuelles et de Politique internationale. Il a publié de nombreux ouvrages en allemand et en français et a créé le magazine Internet franco-allemand Airbag Magazine.

4ème de couverture

Combien de prisonniers et de requis du travail français, pris au piège de l'amour, furent expédiés en camp de concentration tandis que les femmes allemandes, coupable d'avoir avec eux " souillé la race ", moururent à Ravensbrück ?

La France a fourni au IIIe Reich, avec la Russie et la Pologne, le plus gros contingent de travailleurs.

Contraints et forcés par les lois de Vichy imposées par l'occupant, prés de deux millions de prisonniers de guerre français - les KG - et un million de requis du travail - les STO - ont travaillé dans les usines, les ateliers et les fermes du Grana Reich.

Dès 1940, la Gestapo promulgua un décret selon lequel " les prisonniers de la guerre français pris à des relations sexuelles avec des jeunes femmes allemandes devaient être punis de mort, de même que les prisonniers polonais ".

Les peines qui furent infligées aux KG ou aux STO équivalaient souvent à la mort. Les femmes allemandes prises en faute suite à des dénonciations et des commérages subirent de interrogatoires musclés. Parfois tondues et exhibées dans les rues sous l'œil vigilant de la Gestapo, elles finirent souvent leurs jours en camp de concentration.

Même certaines mères parvinrent à fuir ou à se cacher avec leur bébé, la majorité des enfant de ces couples infortunés furent voués à l'éducation nationale-socialiste s'ils avaient l'air " aryen ", ou discrètement éliminés.

Beaucoup de jeunes requis au travail et des prisonniers français, coupés de leur patrie, astreints à des travaux épuisants et dangereux ont malgré tout trouvé le réconfort auprès de femmes du pays ennemi.

Leurs amours furent une autre façon de dire " non " à Hitler. Aujourd'hui, des milliers d'enfants et de petits-enfants d'anciens KG et STO vivent en Allemagne et, pour un petit nombre, en France.

Comme pour son précédent livre Enfants Maudits, consacré aux enfants nés de liaisons clandestines entre de jeune appelés de la Wehrmacht et des femmes françaises, Jean-Paul Picaper donne ici la parole à ces enfants d'outre-Rhin.

Fiche technique

Catégories Livres Histoire Histoire de France Deuxième Guerre Mondiale
ÉditeurLes Syrtes
Parution2005
Nombre de pages ou Durée390
Hauteur23.5
Largeur15

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