Préface de Mathieu Bock-Côté.
Un essai roboratif, qui, hors des sentiers de la pensée de consommation, passe la question de la mondialisation au prisme de la politique.
Au sommaire :
L'HOMME NOUVEAU, septembre 2019 Raphaelle Lespinas :
- Puisque votre livre permet justement de sortir d’une compréhension uniquement économique de la mondialisation, comment la définir au plan politique et quel en est le principe ?
- Le principe de la mondialisation, c’est la négation du politique (en pratique : sa relativisation et son instrumentalisation) au bénéfice de l’économique. Cette négation trouve son origine et sa justification officielle dans une organisation antérieure déficiente, qui a fait percevoir le politique comme le lieu du mal. La mondialisation se présente comme une réponse à ce problème, mais elle en précipite les conséquences car elle est la radicalisation de la ploutocratie libérale.
Fait massif et incontestable, la mondialisation est bien plus qu'un simple phénomène économique et financier. Elle revêt une dimension politique dans le sens le plus intégrant du terme, et au-delà, une dimension spirituelle. Ce qu'elle met en jeu, ce sont les moeurs, les conceptions de la vie et de l'Homme, l'organisation des sociétés. En un mot, il s'agit d'un phénomène de civilisation, lequel est indissociable dans ses origines de l'universalisme chrétien en tant que celui-ci envisage l'espèce humaine comme un tout. Mai la mondialisation en constitue comme une sorte de versant matériel et caricatural, une perversion complète. Am moins qu'elle ne soit purement et simplement l'expression d'une crise de la civilisation.
Prendre sa juste mesure suppose en tout cas d'accepter de questionner les fondements de ce que l'on nomme la modernité, dont elle constitue de fait un aboutissement, une expression paradigmatique à plus d'un titre.
C'est ce travail innovant que Guilhem Golfin mène dans cet essai roboratif !
Catégories | Livres Sciences Politiques Actualité/ Etudes / Essais |
Éditeur | L'Homme Nouveau |
Reliure | Broché |
Parution | Septembre 2019 |
Nombre de pages | 128 |
Hauteur | 18 |
Largeur | 11 |
Épaisseur | 1 |
Interrogée, sinon décriée par beaucoup depuis ses débuts après la Seconde Guerre mondiale, la mondialisation n’a pas cessé pour autant d’aller de l’avant, transformant davantage les sociétés et leurs moeurs. Ce qui est ainsi souvent vécu comme une fatalité, due à une logique imparable d’ordre strictement économique, a cependant des fondements juridiques et politiques souvent mal perçus.
Dans cet essai, Guilhem Golfin met en lumière ce visage politique de la mondialisation, afin d’esquisser la manière de se libérer de ses séductions destructrices. Il y va en fin de compte de l’avenir de la civilisation.