Notre cause commune

Instituer nous-mêmes la puissance politique qui nous manque

Préface de Philippe Pascot.

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   BOULEVARD VOLTAIRE, Bruno Guillard, le 15 février 2019 :

   [...] Une idée intéressante d’Étienne Chouard qui suggère la création d’une chambre de contrôle de l’activité des législateurs, laquelle pourrait remplacer le Sénat ; les membres de cette chambre seraient tirés au sort et leur mandat serait de courte durée. Dans une telle chambre, la population serait représentée de manière assez fidèle et la rotation rapide de ses membres limiterait l’influence des lobbys. La crainte d’une invalidation des lois contraindrait les parlementaires à écouter attentivement le peuple, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.

   On pourrait imaginer, d’ailleurs – Chouard ne l’évoque pas dans son livre, mais je me permets de la suggérer -, la création d’un contingent de grands électeurs tirés au sort (50.000 pour une année) qui auraient l’obligation de voter lors des référendums concernant les lois ordinaires (pour les lois constitutionnelles et les traités, il faudrait peut-être maintenir un scrutin général). Ce contingent serait un peuple français en réduction (500 tirés au sort en moyenne par département, proportionnellement à la population de chacun d’entre eux).

  Ce dispositif permettrait d’éviter la lassitude des électeurs et des taux de participation de 100 %. Il permettrait aussi d’éviter l’utilisation de l’initiative populaire par des lobbys, comme cela se fait aux USA, et l’influence de ces derniers sur les électeurs (interdiction d’approcher de quelque manière que ce soit le contingent de grands électeurs). L’initiative populaire, l’initiative de la minorité parlementaire et le tirage au sort, trois solutions pour en finir avec la crise du système représentatif.


L'auteur : Etienne Chouard
Professeur d'économie et de droit à Marseille, s'appuyant sur l'éducation populaire, a créé et anime des ateliers constituants, pour que les électeurs enfants se transforment par eux-mêmes en citoyens adultes.

4ème de couverture

   " Le peuple, dans un pays qui n'est pas une démocratie (et la France ne saurait l'être), ne peut parler, ne peut agir que par ses représentants" (Abbé Sieyès, 1789).

   Je ne suis pas un "citoyen" (un citoyen est autonome, il vote lui-même ses lois), je ne suis qu'un "électeur", un enfant politique qui subit la loi votée par un autre que moi. Notre régime représentatif est un projet antidémocratique, délibéré, volontaire, depuis le début, et l'impuissance politique populaire qu'il verrouille est la cause première des injustices économiques et sociales. 

   Avec le référendum d'initiative citoyenne RIC, le peuple monte la première marche d'un processus constituant. Il écrit lui-même les règles de la représentation. Les citoyens constituants, et bientôt les autres, ceux qui les regardent et qui jugent que c'est une bonne idée, sont en train de se trouver une cause commune : instituer nous-mêmes la puissance politique qui nous manque. Dans un peuple devenu constituant, donc vigilant, il n'y a plus de place pour les tyrans.

Fiche technique

Catégories Livres Sciences Politiques Actualité/ Etudes / Essais
ÉditeurMax Milo
ReliureBroché
ParutionJanvier 2019
Nombre de pages128
Hauteur20
Largeur13
Épaisseur1
Poids0.156 Kg

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