La mort du Roi et les secrets de Saint-Fargeau
Présentation d'Anne Lucken
Remettre en cause l’idée du progrès apporté par les Lumières.Montrer au contraire que celles-ci permirent l’émergence du monde bourgeois et libéral opposé à une monarchie et un ordre chrétien qui, loin d’opprimer le peuple comme on veut aujourd’hui nous le faire accroire, étaient le rempart des faibles contre les puissants et la consolation des plus pauvres.
La Mort du roi et les secrets de Saint-Fargeau est le 3ème tome de la collection Les manuels d'histoire de Marion Sigaut.
L’Histoire, telle qu’elle est enseignée dans nos écoles et relayée par nos médias, empêche de comprendre le monde actuel et de le saisir dans une critique globale. Une réécriture orientée dans le but de nous forcer à penser dans une seule direction : celle du progrès contre la tradition, de la raison contre l’esprit et de la liberté contre une supposée tyrannie. Combat contre la tyrannie qui nous amène, de façon bien plus certaine, à la « servitude volontaire ».
Le 21 janvier 1793, alors que Louis XVI était guillotiné place de la Révolution, mourait Michel Lepeltier de Saint-Fargeau, percé d’un coup d’épée dans une auberge du Palais-Royal. Deux destins qui se sont croisés. Pourquoi et par qui le riche aristocrate, ami de Robespierre, a-t-il été tué ? Qu’est devenu le tableau que Jacques-Louis David fit de sa dépouille ? La version officielle faisant de lui un " héros révolutionnaire " est-elle la bonne ?
À y regarder de près, le culte rendu au premier martyr de la République par les conventionnels semble cacher bien des turpitudes, bien des mensonges et bien des mystères dont la disparition du tableau pourrait être le moindre.
Marion Sigaut, née le 2 juin 1950 à Paris, est historienne et romancière. Résidant en Bourgogne, elle écrit depuis l’automne 2011 des articles de vulgarisation historique sur l’absolutisme royal et ses opposants, De la centralisation monarchique à la révolution bourgeoise...
Son étude décapante sur Voltaire est un succès.
Ses cinq premiers livres sont des récits autobiographiques relatant sa vie en Palestine occupée. En 2001, Marion Sigaut reprend ses études d’Histoire. Titulaire d’un troisième cycle à l’Université de Paris VII, elle publie en 2008 La Marche rouge, les enfants perdus de l’Hôpital général et en mars 2010, Mourir à l’ombre des Lumières, l’énigme Damiens. En décembre 2010 paraît Le Mystère du tableau de David.
En 2012, Kontre Kulture édite un de ses premiers romans : Du Kibboutz à l’Intifada.
Marion Sigaut donne de nombreuses conférences que l'on peut voir ou revoir sur internet et anime le site marionsigaut.fr