Thérèse de Lisieux - Aimer, c'est tout donner

   L'HOMME NOUVEAU, septembre 2020, Natacha :

   En mars 1898, le père abbé de l’abbaye prémontrée de Mondaye et la Mère Agnès de Jésus, prieure du carmel de Lisieux sont dans le bureau de l’évêque de Bayeux dans le but de lui présenter le manuscrit d’une petite religieuse morte l’année précédente de la tuberculose à 24 ans. Par obéissance à sa supérieure, celle-ci avait rédigé ses souvenirs, sorte de collection des grâces reçues par elle. À partir de ce manuscrit, les auteurs ont retracé la vie simple et droite de la « petite » Thérèse. De son enfance à sa mort, la mise en images de son histoire sans faits majeurs, révèle une force d’âme prodigieuse dans l’accomplissement de la volonté divine par amour.

   De nombreuses citations des manuscrits autobiographiques émaillent cette bande dessinée émouvante aussi agréable que profonde, lisible autant par les enfants que par les adultes. 

   En 1895, au Carmel de Lisieux, soeur Thérèse de l'Enfant-Jésus entreprend par obéissance à sa prieure, sa propre soeur Pauline, d'écrire ses souvenirs. À l'aube de son premier jour, Thérèse Martin reçoit la promesse d'être rose un jour. Vingt-quatre ans plus tard, au crépuscule de sa vie, elle promet de faire pleuvoir des roses. Mystérieusement suivie par ce thème mystique, tandis qu'elle se compare à une petite fleur blanche, Thérèse se laisse consumer d'amour jusqu'à son dernier souffle.

   Pour y parvenir, elle redécouvre la voie d'enfance. Six mois après sa mort, son évêque, Monseigneur Hugonin, se penche sur son Histoire d'une âme...