• Rupture de stock

Jeanne d'Arc

Langlaude
11,37 €
Rupture de stock

Un cadeau idéal pour les communions, confirmations...


   La page de garde, Boutet de Monvel bouscule les conventions : la tête et l’épée de Jeanne dépassent le cadre.

   Dans la scène de la bataille de Patay – la plus belle image du livre - un cheval fonce vers l’ennemi au milieu des lances, créant un effet inédit. Par sept fois la composition se développe sur double page. Les scènes de bataille sont remarquables ; elles évoquent Uccello dont les toiles viennent, dans cette fin de siècle, d’entrer au Louvre.

   Qui a vu ce livre ne peut en oublier les images. Les influences de Boutet de Monvel sont celles de cette fin de XIXe siècle : lithographies populaires françaises, estampes japonaises, école préraphaélite anglaise, Puvis de Chavannes…

   Le Jeanne d’Arc est un des premiers livres d’enfants au caractère bibliophilique affiché.

   Maurice Boutet de Monvel était captivé par l’épopée de Jeanne.

   Sa foi et son nationalisme transpirent à chaque page. Il devait réaliser six grandes fresques pour la cathédrale de Domrémy.

Louis-Maurice Boutet de Monvel est né en 1850 à Orléans. Son père enseigne la physique et la chimie au lycée Charlemagne, à Paris, où Boutet de Monvel passe une grande partie de son enfance. Après des débuts aux Beaux-Arts en 1870, il s’engage dans l’armée de la Loire formée par Gambetta pour poursuivre la guerre contre l’Allemagne après la défaite de Sedan de septembre 1870. Après la guerre, il reprend ses études artistiques, cette fois à l’Académie Julian, où il suit les cours des peintres Gustave Boulanger et Jules Lefebvre. Il expose sa première toile au Salon de 1873. Trois ans plus tard, il effectue le premier de trois séjours en Algérie qui lui révéleront la lumière et marqueront un tournant dans sa manière. Dans le même temps, il se marie, fonde une famille et accepte, contraint et forcé, ses premiers travaux en tant qu’illustrateur chez Delagrave. La rigueur dépouillée de son trait, le soin qu’il apporte à la composition, font de ses dessins des modèles de simplicité… et d’efficacité. Leur succès est tel qu’il ne peut que poursuivre : c’est ainsi que seront publiées les fameuses Chansons de France (1883) et ses Fables de La Fontaine (1888), deux titres qui figurent aujourd’hui au catalogue de l’école des loisirs. Boutet de Monvel ne renonce pas pour autant à sa carrière de peintre. Mais, en 1885, une toile au parti pris clairement royaliste déplaît à la Troisième République : « À ces premières années de la Troisième République où toutes les élites se pâmaient d’amour pour elle, cet acte de foi était bien courageux et, en l’envoyant au Salon, Maurice Boutet de Monvel s’interdisait à jamais tout espoir de profits et d’honneurs officiels. Dans sa situation si modeste ce désintéressement n’était pas sans mérite », écrira son fils Bernard. Boutet de Monvel se tourne alors avec succès vers l’aquarelle et continue d’illustrer des livres pour la jeunesse, et notamment La Farce de Pathelin. Son album sur Jeanne d’Arc paraît en 1896 et lui assure une renommée internationale. Il est invité à l’exposition des Sécessionnistes viennois de 1899, on le fête par des rétrospectives à Boston, Philadelphie, Chicago… C’est à Chicago que se déclarent les premières atteintes pulmonaires qui l’emporteront. L’architecte en charge de la construction de la basilique de Domrémy lui a commandé six gigantesques panneaux racontant la vie de la pucelle. Boutet de Monvel n’en achèvera qu’un, Jeanne à la cour de Chinon, médaille d’or à l’Exposition universelle de 1900. Sa santé l’oblige désormais à travailler à des versions réduites des autres panneaux. Il disparaît à Nemours en 1913 à l’âge soixante-trois ans.
Editeur : Langlaude
9782915677386

Fiche technique

Âge conseillé
À partir de 8 ans
Reliure
Album
Parution
1973
Nombre de pages ou Durée
50
Hauteur
23.5
Largeur
27.5

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