Les zouaves pontificaux – Pour Dieu et pour le Pape !
Dessins de Emmanuel Cerisier,
Avec la collaboration d'Antoine Bruneau.
Cet album contribue à garder vivante cette époque grâce à un texte et des illustrations claires et vivantes. Il est destiné à des lecteurs passionnés d’Histoire.
MEMDIAS PRESSE INFO, 17 février 2025 :Cet album BD est une magnifique réussite qui ravira les amateurs d’Histoire et de belles épopées.
Les Zouaves pontificaux ? Pour la plupart de nos contemporains, voilà bien une terminologie énigmatique. Même parmi les jeunes catholiques, qui sait qui sont ces soldats du Pape et dans quel contexte ils sont venus combattre pour défendre les Etats pontificaux ? C’est donc un album BD bien utile que proposent les éditions Plein Vent. La narration est menée par une vieille dame qui raconte à ses petits-enfants l’aventure de son propre arrière-grand-père qui avait répondu à l’appel mondial lancé en 1860 par le général français Lamoricière à tous les catholiques à venir soutenir le Pape Pie IX dont les Etats pontificaux étaient menacés par l’armée des chemises rouges de Garibaldi et l’armée piémontaise. Les volontaires affluent donc de différents pays. Les Français et les Belges sont nombreux. Il y a aussi des Autrichiens, des Suisses, des Irlandais,…
Soldats du Pape : Le Pape désigne Mgr de Mérode pro-ministre aux armées des Etats-Pontificaux. Le belge Xavier de Mérode (1820-1874) fut d’abord militaire avant de devenir prêtre. Il supervise les 18.000 hommes qui ont rapidement répondu à l’appel. Parmi eux se trouvent quelques officiers de valeur dont un certain Athanase Charette, petit-neveu du général vendéen.
Mais Napoléon III n’a pas de parole. Tandis qu’il promet au Vatican de « s’opposer par la force » à toute attaque piémontaise, il assure le prince Victor-Emmanuel qu’il n’interviendra pas.
Combats héroïques : En septembre 1860, l’armée piémontaise forte de 60.000 hommes veut couper la route au pied de Castelfidardo à 10.000 soldats de l’armée pontificale. Le 18 septembre 1860, la bataille de Castelfidardo se termina par une victoire de l’armée pontificale, mais au prix d’un bilan désastreux. Les deux tiers des hommes étaient morts ou blessés. Et bientôt la ville fut encerclée et assiégée par terre et par mer. La capitulation devint inéluctable.
L’Etat pontifical était réduit au Latium. Démoralisé, le général Lamoricière rentra en France. C’est le commandant de Becdelièvre qui prit la tête des troupes. De nouveaux volontaires affluèrent de 25 nationalités différentes. Le commandant de Becdelièvre voulut que l’uniforme porté par tous s’inspire de celui de l’armée d’Afrique. Ainsi s’imposa le terme de Zouaves pontificaux. Le Colonel suisse Allet succéda au commandant de Becdelièvre. Charette était commandant en second. Les opérations militaires cessèrent et, pendant plusieurs années, le quotidien des Zouaves fut principalement consacré à l’instruction et à la vie de garnison, ce qui entraîna une forte réduction des effectifs. Mais une nouvelle trahison de Napoléon III ranima les menaces. Le Pape prit la décision de remplacer Mgr de Mérode par le général Kanzler. Le recrutement connut un nouveau souffle. Les Hollandais, les Belges et les Français étaient les plus nombreux.
Dès le 1er octobre 1867, les chemises rouges de Garibaldi se livrèrent à des sacrilèges dans les Etats pontificaux. Les combats firent rage dans les rues de Rome. Le 29 octobre 1867 se produit un nouveau renversement de situation. Agacé par Garibaldi, Napoléon III a envoyé deux mille soldats français. Cette force de dissuasion permet aux Zouaves pontificaux d’emporter la bataille de Mentana. Mais les troupes françaises se retirent en 1870. Le roi Victor-Emmanuel en profite rapidement pour assiéger Rome par une armée de 70.000 hommes. 8.000 Zouaves sont prêts à mourir pour le Pape. Le 20 septembre 1870, le Pape demanda à ses soldats de se rendre pour éviter un bain de sang.
BOULEVARD VOLTAIRE, décembre 2024
FAMILLE CHRETIENNE, décembre 2024
En 1860, alors que Napoléon III régnait en France, l’unification de l’Italie était sur le point de s’achever. Le puzzle des petits royaumes et duchés avait disparu. Ne restaient plus que les États pontificaux. Ils étaient encerclés par les troupes du royaume du Piémont au Nord et par les troupes révolutionnaires de Garibaldi au Sud et celles-ci avaient hâte d’effacer la royauté temporelle du pape. Cette royauté temporelle permettait au pape de n’être le sujet de personne. Son indépendance était donc en jeu.
Devant le péril, des volontaires internationaux affluèrent à Rome pour défendre Pie IX. On les appela les zouaves pontificaux à cause de leurs uniformes. Commandés par des officiers remarquables comme le général de Charette, les zouaves firent preuve de bravoure mais ne purent empêcher la perte des États pontificaux.
VALEURS ACTUELLES, 20 nov 2024 :
Un album bien écrit, bien didactique, bien dessiné.
ALETEIA, novembre 2024.
Au milieu du XIXe siècle, alors que les patriotes italiens menés par Garibaldi rêvent d'unifier le pays, l'existence depuis le VIIIe siècle des Etats pontificaux contrarie ce dessein.
Devant le danger d'une invasion, le pape Pie IX décide de faire appel aux volontaires catholiques étrangers. Il en confie la direction à un général français qui a servi précédemment en Algérie : le général Lamoricière. Celui-ci leur dessine un uniforme ressemblant à celui des troupes d'Afrique. Ils passeront à la postérité sous le nom de "zouaves pontificaux" .
Fiche technique
- Âge conseillé
- À partir de 11/12 ans
- Reliure
- Album cartonné
- Parution
- 2024
- Hauteur
- 32.5
- Largeur
- 24
- Épaisseur
- 1.2
- Poids en KG
- 0.512