Sainte Germaine Cousin (de Pibrac) - La petite bergère (1579 - 1601)
Une biographie de la sainte du XVIe siècle, bergère de Pibrac en Haute-Garonne, canonisée par Pie IX en 1867.
PLAISIR DE LIRE, juin 2025 :
La vie de sainte Germaine est brève et bien peu d’informations sont parvenues jusqu’à nous. Née en 1579, morte à 21 ans en 1601, cette petite bergère difforme, atteinte d’une maladie incurable à l’époque, laissant des fistules purulentes sur les ganglions lymphatiques du cou et qu’on croyait contagieuse, vit le plus souvent dans la solitude sous son auvent, avec ses bêtes ou à l’église… Canonisée par le pape Pie IX en 1867, sainte Germaine est la patronne des faibles, des malades, des déshérités et des bergers.
Pour qui ce livre ? Pour tous ceux qui veulent en savoir plus sur cette sainte petite bergère. L’auteur a réussi le tour de force d’écrire un livre conséquent, rassemblant tous les éléments de sa vie mais aussi du contexte historique, des différentes enquêtes et miracles et des représentations de sainte Germaine dans l’art. Pour adultes avertis au préalable des enjeux et des circonstances des guerres de Religion.
- Un cahier de 8 pages de documents et photos en couleurs, hors-texte.
Au sommaire :
- Introduction
- Au début du XVIIe siècle
- Au pays toulousain
- Naissance et enfance de Germaine
- Le monde ne peut pas comprendre
- Des signes étonnants
- La mort de Germaine
- Son corps est retrouvé
- Premières enquêtes
- Les événements du XVIIIe siècle
- Pendant la Révolution
- De la béatification à la canonisation
- Profil spirituel de Germaine
- Place de Germaine dans la vie de l'Eglise
- Les édifices de Pibrac
- Sainte Germaine dans l'art
- Miracles officiellement reconnus par l'Eglise
- Autres grâces et guérisons
- Prières et rayonnement apostolique
- Conclusion
- Repères chronologiques
- Illustrations
- Bibliographie
- Table des matières
Qui aurait pu imaginer qu'une bergère, native de Pibrac, à 12 km de Toulouse, vivant dans la simplicité et la discrétion, et n'ayant laissé ni écrit ni parole, soit un jour canonisée ? Ensevelie dans l'église, en 1601, elle tombe dans l'oubli durant quarante ans. En 1644, on découvre le corps d'une jeune fille dont la tête est couronnée d'une guirlande d'oeillets, mêlés d'épis de seigle. Les plus âgés reconnaissent la bergère et ils se souviennent. De nombreux miracles se produisent et les pèlerins affluent à Pibrac. En 1794, les révolutionnaires décident de mettre fin à la dévotion et enterrent le corps dans le cimetière, en le couvrant de chaux, mais il n'est pas vraiment détruit et on le replace dans la sacristie en 1795. Outre les six miracles retenus lors de sa béatification en 1854, puis de sa canonisation en 1867, soit 266 ans après sa mort, Germaine a obtenu de multiples grâces et guérisons.
La bergère de Pibrac est elle-même un miracle, car n'ayant ni santé, ni dons particuliers, ni richesses, ni statut social, elle est devenue une sainte universelle. En la canonisant, l'Eglise reconnaît un modèle de vie toute simple et pleinement conforme à l'évangile.

Ingénieur de formation, Hervé Roullet a fait sa carrière professionnelle dans la finance. Également diplômé de l'Institut catholique de Paris, il est l'auteur de dix ouvrages sur la foi chrétienne. Il est aussi compositeur de pièces pour piano...