Le procès de Jeanne d'Arc

1932

"Il est bon de risquer sa vie dans l'insolence lorsqu'on n'aime que les vraies grandeurs"

Kontre Kulture
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Au sommaire :

  • Pour une méditation sur la raison de Jeanne d'Arc
  • Les séances  publiques
  • Les interrogatoires secrets
  • Le jugement
  • La cause de rechute

TERRES DE MISSIONS, émission 206  TV Liberté - Guillaume de Thieulloy.

MEDIA PRESSE INFO, octobre 2020lire l'article en entier

   Kontre Kulture vient de rééditer – avec une très belle illustration de couverture – Le procès de Jeanne d’Arc, transcription fidèle et complète des interrogatoires de Jeanne lors de son procès à Rouen en 1431, qui la vit, à 19 ans, condamnée à être brûlée vive. Cinq cents après ce procès inique, Robert Brasillach établissait ce texte et en rédigeait une superbe préface d’une vingtaine de pages intitulée Pour une méditation sur la raison de Jeanne d’Arc.

      "Le plus émouvant et le plus pur chef-d'oeuvre de la langue française n'a pas été écrit par un homme de lettres. Il est né de la collaboration abominable et douloureuse d'une jeune fille de dix-neuf ans, visitée par les anges, et de quelques prêtres mués, pour l'occasion, en tortionnaires. Des notaires peureux ont écrit sous la dictée, et c'est ainsi qu'a pu nous parvenir ce prodigieux dialogue entre la sainteté, la cruauté et la lâcheté, qui réalise et incarne enfin, en les laissant loin derrière lui, tous les dialogues imaginaires qu'avait produits le génie allégorique du Moyen-Âge."

   Ainsi débute l'introduction par l'auteur de ce Procès de Jeanne d'Arc, transcription des questions des accusateurs pendant les séances publiques, des réponses de Jeanne surtout, mais aussi des interrogatoires secrets qui eurent lieu dans la cellule de la Pucelle, afin d'éclaircir certains points sur lesquels l'évêque de Beauvais estimait que Jeanne n'avait pas répondu suffisamment. C'est que Jeanne parle un langage qui n'est pas celui de ses accusateurs ! Elle est "ailleurs", dans un monde auquel ils n'ont pas accès, et ses paroles ne peuvent véritablement parvenir à leur entendement. Ils ne connaissent que la phraséologie judiciaire savante, les considérants longs et ennuyeux des mortels. Elle est droite et forte de son droit qui lui vient de plus haut. Insolente et gaie aussi, car elle sait qu'elle a raison et que, au "mépris des grandeurs illusoires, elle a risqué et perdu seulement sa vie : mais elle pensait qu'il est bon de risquer sa vie dans l'insolence lorsqu'on n'aime que les vraies grandeurs".

Essayiste et romancier, Robert Brasillach (1909-1945) fit ses études au lycée Louis-le-Grand à Paris puis à l’Ecole Normale Supérieure. Très jeune, il devint le responsable de la chronique littéraire de L’Action française et l’auteur de plusieurs chef-d’œuvres littéraires. En 1939, il succédera à Pierre Gaxotte à la tête de l’hebdomadaire Je suis partout. En 1945, victime des drames de l’épuration, il fut condamné à mort par une cour de justice et exécuté malgré une pétition signée et adressée au général De Gaulle par les plus grands écrivains français dont François Mauriac.
Editeur : Kontre Kulture
9782367251547

Fiche technique

Reliure
Broché
Parution
Septembre 2020
Nombre de pages
158
Hauteur
19
Largeur
13
Épaisseur
1.3
Poids en KG
0.172 kg

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