Son héroïsme devant la mort, la décapitation non sans cruauté, a impressionné même ses ennemis.
Elle allait avoir quarante-cinq ans, reine déchue qui avait brodé sa devise en ses années de captivité : En ma fin est mon commencement.
Pour ses fervents alliés, elle demeure fidèle à son sacre et fut la martyre de sa foi catholique. Elle est entrée pour toujours dans le mythe.
Marie Stuart est une incontournable et fascinante figure de la Renaissance.
Fille de Jacques V roi d'Écosse et de Marie de Guise, une grande princesse française, Marie naquit en Écosse le 8 décembre 1542.
Son père mourut aussitôt. Elle fut sacrée reine d'Écosse à l'âge de neuf mois et reçut trop jeune les plus glorieux hommages.
Sa singulière beauté et son orgueil tracèrent les fatales arabesques de cette existence hors du commun. Mariée à François II, fils du roi de France Henri II et de Catherine de Médicis, Marie connaît la gloire et l'enchantement de vivre à la somptueuse cour des Valois.
Veuve à dix-huit ans, elle veut à toute force régner sur son lointain royaume: l'Écosse. Seule en une cour de lords calvinistes, avides, hostiles, convoitant sa beauté et surtout sa couronne, Marie va rencontrer la trahison.
Elle se mariera deux fois, mal.
Elle épouse, au mécontentement de sa cousine, pire ennemie Elizabeth 1ère, le décevant lord Darnley dont elle aura un fils, le futur Jacques I roi d'Angleterre. Subjuguée par le séduisant comte de Bothwell, Marie bascule dans la passion.
Bothwell assassine Darnley et épouse Marie Stuart au mécontentement des lords et de la cour.
Des péripéties sanglantes suivent ce mariage qui déclenche la révolte des lords. Marie Stuart commet alors la folle imprudence de croire à l'hospitalité de sa cousine Elizabeth 1ère, l'implacable reine-vierge. Elle ignore que vingt années de dures prisons anglaises l'attendent.
Elles aboutiront à son procès et à son exécution à Fotheringhay, le 10 février 1587.
Catégories | Livres Histoire Biographies / Témoignages |
Éditeur | Le Rocher |
Parution | 2007 |
Nombre de pages ou Durée | 650 |
Hauteur | 24 |
Largeur | 15 |
RÉCIT PALPITANT DE LA VIE DE MARIE STUART, ÉCRITURE TALENTUEUSE, DOCUMENTATION SÉRIEUSE....MAGNIFIQUE!
Quel dommage! Le sujet est passionnant, avec beaucoup de détails intéressants mais l'auteur, pourtant si renommée, ne maîtrise pas l'usage de la langue française : son récit est vivant mais passablement décousu : elle présente un personnage puis s'égare dans des considérations sur un autre, revient au premier sans dire de qui il s'agit. Son récit mélange sans arrêt les temps ((présent, passé simple, futur, dans un même paragraphe, c'est le grand bazar!) ce qui rend la lecture pénible ... Enfin, elle abuse des phrases sans verbes ou sans construction grammaticale et se perd dans des associations de mots sensées être poétiques. Bref, le fond est riche mais si elle était notée en classe pour la qualité de sa rédaction, elle n'aurait pas la moyenne !