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Jean de La Varende - Mademoiselle de Corday
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  • Jean de La Varende - Mademoiselle de Corday

Jean de La Varende

Mademoiselle de Corday

15,17 €

Préface de Jean Sévillia,

Avant-propos de Patrick Delon,

Illustrations intérieures de François Pichard.

Quantité
En réapprovisionnement, expédition sous 4 à 10 jours.

Au sommaire :

  • Avant-propos - Préface
  • Mademoiselle de Corday
    • Confidentielles
    • Iconographie
    • Appendice
  • Mademoiselle de Corday
  • L'admirable inconnue
  • Annexes :
    • Chronologie
    • Spécialement pour les Amis des Beaux Livres
    • La situation matérielle des Corday d'Armont
    • Lettre de La Varende à Monsieur de Vaulx
    • Charlotte Corday par Paul Fleuriot de Langle
  • Sources

        Au matin du 13 juillet 1793, Charlotte Corday achète un couteau dans un magasin situé sous les arcades du Palais-Royal. Vers 11 h 30, un fiacre la dépose devant le domicile de Marat, au 30 de la rue des Cordeliers.

       Le XIXe siècle, chez les royalistes, fera de Charlotte Corday une icône, une martyre de la contre-révolution. Jean de La Varende, dès le plus jeune âge, a été fasciné par cette jeune fille. Mais les termes par lesquels il l’évoque semblent analyser aussi la genèse de son besoin d’écriture sur cette personne. « Charlotte de Corday, assure l’écrivain, reste dans mes présences constantes. Je me suis occupé d’elle peu à peu, lentement, toujours, sans nulle volonté livresque : elle m’attendait, enveloppée de son mystère insistant ; de sa force, de sa beauté, de son courage, et surtout de cette mélancolie divine, où, même enfant, je savais qu’il pouvait se cacher de bien puissants arômes ».

       « Fille de soldats-gentilshommes, païenne, vierge viking, vierge tout court ; ajoutons normande, et nous aurons, si ce n’est le portait moral de Charlotte, au moins son explication cohérente ». Dans ces quelques lignes, La Varende résume ce qui lui paraît l’essence de Charlotte Corday. Il se place un ton en-dessous, en revanche, pour évoquer son royalisme. C’est que, sans le reconnaître vraiment, l’auteur des Manants du roi et de Man d’Arc, chantre de la fidélité totale à la monarchie française, n’est pas à l’aise avec le royalisme de Charlotte Corday, car ce royalisme est pour partie incertain, et n’est pas le sien, lui le contre-révolutionnaire viscéral. Charlotte, c’est une Girondine dont le premier mouvement a été d’adhérer à la Révolution et qui ne s’est détournée de celle-ci qu’en raison des flots de sang qui ont commencé à couler en 1792-1793. Quant au père de Charlotte (« Il lui faut six pages pour développer le lieu commun ») et au milieu dans lequel elle baignait à Caen (« Des jobards de la bonne intention »), l’écrivain ne se prive pas de manifester le mépris dans lequel il les tient… C’est ici que se trouve la leçon d’histoire de Mademoiselle de Corday : avec ce livre, Jean de la Varende, ce vieux chouan, est obligé de convenir qu’il y eut d’autres formes d’opposition à la Révolution française que celle, indéfectiblement fidèle à Dieu et au roi, de son ancienne France terrienne.

    Jean de La Varende
    Via Romana

    Fiche technique

    Reliure
    Broché, couverture souple avec rabats
    Parution
    2022
    Nombre de pages
    122
    Hauteur
    21
    Largeur
    15
    Poids
    1.3
    ISBN
    9782372711890
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