Fille unique de Charles le Téméraire, princesse de Bourgogne, elle fut promise à de très nombreux prétendants qui changèrent en fonction de la politique menée par son père. Bien des princes ont cru l’avoir pour femmes mais finalement, l’union eut lieu avec Maximilien Ier empereur d’Autriche. C’est à tous ces démêlés avec les princes d’Europe que nous assistons dans ce livre, tandis que Marie de Bourgogne traverse l’Europe de long en large au gré de la politique de son père. Tout cela se situant au XVe siècle.
- Un cahier de 16 pages de documents et photos en noir et blanc, hors-texte.
A toutes les époques de l'histoire il exista des princesses dont les amours tumultueuses ou malheureuses défrayèrent les chroniques du temps. Aucune de es aventures sentimentales ne tien cependant dans l'évolution politique de l'Europe et n'exerça sur les destinées des nations une influence aussi marquante que celle de marie de Bourgogne fille unique de Charles le Téméraire.
Instrument innocent des ambitions démesurées de son père, la jeune princesse n'eut pas moins de treize prétendants tous issus des plus grandes familles royales de France, d'Angleterre, d'Espagne, d'Italie, d'Allemagne...
parmi les intrigues, les rivalités, les violences dont son mariage fut l'enjeu, Marie de Bourgogne vécut un amour secret et passionné pour son cousin sans fortune Philippe de Ravenstein, amour qu'elle dut sacrifier à la raison d'Etat.
C'est le récit de cette étonnante épopée sentimentale qu'André Besson nous dans "La Princesse aux chaînes" dont l'action se déroule tout à tour en Belgique, en Picardie, en Lorraine, en Bourgogne-Franche-Comté et en Suisse. Ce livre animé par un souffle intense et dramatique, fait revivre les fastes de la Cour des Grands Ducs d'Occident, considérés comme les plus riches de leur temps. Il évoque le souvenir de Jeanne hachette durant le siège de Beauvais, raconte les batailles de Grandson, de Morat en Suisse et la fin tragique du Téméraire, qui mourut dévoré par les loups sous les murs de Nancy.
L'auteur qui, pas un seul instant, n'a cessé de respecter l'histoire a voulu faire sienne cette formule d'André Maurois : "l'écrivain a le droit d'être passionné ; nul de lui demande d'être moral mais il a le devoir lorsqu'il prétend offrir une image du réel d'être vrai !"
Fiche technique
- Reliure
- Broché
- Parution
- Avril 2001
- Nombre de pages
- 328
- Hauteur
- 22
- Largeur
- 14
- Épaisseur
- 2.2
- ISBN
- 9782723304801