Je brûlerai ma gloire

Le véritable engagement du maréchal Pétain.

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   RADIO COURTOISIE : Libre journal de la crise du 13 décembre 2019 sur Radio Courtoisie dans lequel Laurent Artur du Plessis recevait Jacques Boncompain.


L'auteur : Jacques Boncompain
Ancien directeur à la Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques, a relaté l’évolution de la condition des auteurs de l’Antiquité à nos jours. Après Auteurs et Comédiens au XVIIIe siècle (Perrin), prix Thiers de l’Académie française, La Révolution des Auteurs (Fayard), grand Prix de l’Académie française Jacques de Fouchier, Tant qu’il y aura des Auteurs (CISAC), il a publié à la Libraire Champion : De Scribe à Victor Hugo, puis De Dumas fils à Marcel Pagnol, enfin : Dictionnaire de l’épuration des gens de lettres ou Mort aux confrères.

4ème de couverture

   En juin 1940, la IIIème République sombre dans le discrédit de ses représentants. Dans les décombres d’un désastre complet, le Maréchal réunit alors les suffrages de la quasi-totalité des élus et de 98 % de la population, selon le dirigeant communiste Jacques Duclos.

   Mais, aux affaires, il eut une mission impossible, tant la France, en état de déliquescence avancée, se trouvait livrée aux mains d’un ennemi totalitaire, inhumain, pervers et sans scrupule, qui jouera en expert de ses contradictions. Rapidement, il devait devenir à la fois le symbole et le bouc émissaire d’une époque maudite. Il fut rendu responsable des souffrances subies par les Français, sans même considérer celles, considérables, qu’il parvint à éviter ou à réduire.

   Fort du travail d’enquête réalisé pour la composition d’un Dictionnaire de l’épuration des gens de lettres fondé sur le dépouillement de prés de 2 500 dossiers inédits, l’auteur, dans cet ouvrage, dépasse le manichéisme qui prévaut depuis la Libération dans le jugement de la période de l’Occupation. Il montre un Pétain acceptant la fonction suprême, conscient qu’en fin de partie, on lui " mettrait tout sur le dos ".

Video

Perles de Culture, Anne Brassié invite Jacques Boncompain, février 2020

Fiche technique

Catégories Livres Histoire Histoire de France Biographies / Témoignages Deuxième Guerre Mondiale
ÉditeurMuller
ReliureBroché
ParutionJanvier 2020
Nombre de pages709
Hauteur21.5
Largeur13.5
Épaisseur4.5

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Commentaires clients

Note 
(28/09/2020)
Nouvelle approche !

Rares sont les ouvrages sur Pétain et De Gaulle qui brassent une eau nouvelle grâce à des informations inédites et à une analyse scrupuleuse des textes à disposition, la plupart des publications se contentant de tourner en rond et de répéter à l’infini les messages convenus. D’où l’importance de cet ouvrage, premier d’un diptyque qui a demandé à son auteur, pourtant habitué à nous proposer des sommes, des recherches considérables. Les choix politiques de ces deux hommes qui ont marqué l’histoire de France proviennent de deux conceptions opposées du devoir personnel et des façons d’y répondre. Le premier connut la gloire puis la condamnation, le second était promis à l’obscurité et se jura très tôt de s’en extraire, à n’importe quel prix. Au sein d’un désastre semblable à la guerre de Cent Ans, la France vit se lever certains de ses fils dont Jacques Boncompain dit à juste titre : « Nombreux sont ceux qui, poursuivant une même fin, ont pris des routes parallèles croyant marcher sur des voies opposées. » Pour Pétain, le devoir fut dans le sacrifice. Lorsque l’ennemi occupe le territoire, des compromis sont nécessaires pour sauver l’essentiel, compromis que d’autres auront beau jeu de transformer en compromissions et en collaboration, jugement d’autant plus facile pour ceux qui ont fui le pays occupé, et encore plus, jusqu’à aujourd’hui, pour ceux qui n’ont pas connu le déchirement de cette époque. les sujets qui fachent…
Tous les sujets qui fâchent sont abordés courageusement et objectivement par l’auteur, dont le rapport de Pétain avec les institutions républicaines et les groupes de pression, plus ou moins occultes, qui les minaient et avaient conduit à la défaite, et, bien sûr, le sujet sensible de la responsabilité de l’État français dans la discrimination envers les Israélites. L’auteur démêle également, en parallèle, les subtilités du jeu politique de De Gaulle dont le but essentiel apparaît bien, preuves à l’appui, comme n’ayant pas toujours été le bien commun et le salut de la France. Lorsque ce dernier, dans ses Mémoires, transformées aujourd’hui en légende dorée, parle des « manoeuvres des gens habiles », il fait appel à son expérience et à la ligne de conduite qu’il s’était fixée dès l’origine et qu’il maintint jusqu’en 1969. Pétain croyait en la régénération possible du pays vaincu. De Gaulle aurait pu être un allié dans cette forme de résistance, ce qui aurait sans doute évité une division mortelle dont souffre encore la France contemporaine pourtant gangrenée par d’autres terribles maux. L’orgueil et la soif de pouvoir se répètent depuis la chute originelle.

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