Personnage hors du commun, servi par l'histoire, Otto Skorzeny est devenu, dès la fin de la Seconde Guerre mondiale, "l'homme le plus recherché d'Europe" si ce n'est "l'homme le plus recherché du IIIe Reich" ! ...
Voici l'histoire, très illustrée, du chef des commandos allemands de la Seconde Guerre mondiale.
Personnage hors du commun, servi par l'histoire, Otto Skorzeny est devenu, dès la fin de la Seconde Guerre mondiale, "l'homme le plus recherché d'Europe" si ce n'est "l'homme le plus recherché du IIIe Reich" !
Plusieurs de ses actions commandos, dont l'enlèvement de Mussolini, l'attaque des ponts de Nimègue et Ludendorff sur le Rhin, la "cinquième colonne" derrière les lignes américaines dans les Ardennes ou encore la chute du gouvernement hongrois au coeur de Budapest, l'ont immortalisé à jamais.
Catégories | Livres Histoire Indochine - Histoire - Guerres Biographies / Témoignages |
Éditeur | Histoire & Collections |
Reliure | Album relié |
Parution | Octobre 2018 |
Nombre de pages | 210 |
Hauteur | 27.5 |
Largeur | 21.5 |
Épaisseur | 2.2 |
Skorzeny, qui s’est rendu aux Américains, quelques jours après la fin de la guerre, va être jugé à Nuremberg, en compagnie des
chefs du national-socialisme. Mais, après enquête, il sera déclaré acquitté. Il n’empêche que, sa libération tardant à venir, ce diable d’homme préfère s’évader, le 27 juillet 1948, sans attendre d’avoir été totalement lavé des accusations infamantes.
Le mythe Skorzeny, comme le mythe Degrelle, il va l’entretenir lui-même : il " ne détestait pas la publicité qu’on faisait autour de lui, n’étant pas insensible à la
flatterie ", écrit Michel Vial. Il raconta sa vie et sa guerre dans plusieurs livres assez passionnants : Missions secrètes, La Guerre inconnue, Les Commandos
du Reich (ce dernier étant préfacé par Saint-Loup), des ouvrages traduits dans le monde entier, et constamment réédités, car le courage – même celui de l’adversaire – quand il ne s’accompagne pas de bassesses et de crimes, ne laisse personne indifférent.
Admirer Skorzeny, ce n’est pas cautionner l’indéfendable. Comme l’écrit en conclusion Michel Vial, à la dernière page de ce remarquable album, " il ne s’est pas
posé de question sur le sens moral de son combat […], il est persuadé de n’avoir fait que son devoir de soldat ".