"Même les bourreaux ont une âme"

Maïti Girtanner, la force du pardon

Avec la collaboration Guillaume Tabard (Service politque-Figaro )

" Je suis à Paris, je voudrais vous voir. " L'homme parlait en allemand. Je reconnus sa voix aussitôt. Nous étions en 1984 et je l'avais pourtant entendue pour la dernière fois quarante ans plus tôt, en février 1944.

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Épuisé chez l’éditeur

21,00 €

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  •    Maïti Girtanner est disparue en 2014 à 92 ans, laissant le témoignage d’une vie guidée par le courage et le désir fou du pardon. Quand débute la Seconde Guerre mondiale, elle a 17 ans et est promise à une grande carrière de pianiste. Elle entre dans la Résistance et est arrêtée par la Gestapo en 1943, puis torturée par un médecin nazi et laissée pour morte, son système nerveux complètement détruit.
  •    Quarante ans plus tard, elle accepte de rencontrer son bourreau et de lui pardonner. De la vie de Maïti Girtanner, on ne retient souvent que l’épisode le plus célèbre : ce jour de 1984 où l’ancienne résistante de la Seconde Guerre mondiale put, dans sa vieillesse, rencontrer ce médecin nazi qui avait été son bourreau, et lui accorder son pardon. Geste héroïque qui touche par sa grandeur d’âme. Mais n’est-ce pas ignorer qu’un tel geste fut en réalité préparé par toute une existence ?
  •    Toute la vie de Maïti Girtanner témoigne de son amour de l’Homme et d’un humble courage. « En regardant mon existence, je compris qu’une vie ne se mesurait pas aux projets que l’on se fixe ou aux idées que l’on se fait de soi-même, mais à la manière avec laquelle on fait face aux circonstances qui nous sont imposées« . Sa vie ne fut sans doute pas celle dont elle avait rêvée, mais celle qu’elle sut, avec ses qualités de cœur, accomplir pleinement. En cela elle est inspirante pour chacun de nous.

Au sommaire :

  • Préface
  • A ce moment-là, j'ai su que j'avais pardonné 
  • La musique sera ma vie
  • Vous n'allez quand même pas occuper la Suisse !
  • Dans 100 mètres, la liberté
  • Hitler passera, Beethoven demeurera
  • Le temps de la Passion
  • Ne pas faire de ma vie une tragédie 
  • Epilogue : Seul le pardon guérit
  • Annexe : la Passion selon saint Marc.

Un cahier de 8 pages de photos en noir et blanc, hors-texte.


L'auteur : Maïti Girtanner
Née en Suisse le 15 mars 1922, elle a vécu entre la région parisienne et la Vienne.

4ème de couverture

   " Je suis à Paris, je voudrais vous voir. " L'homme parlait en allemand. Je reconnus sa voix aussitôt. Nous étions en 1984 et je l'avais pourtant entendue pour la dernière fois quarante ans plus tôt, en février 1944.

   Mais il n'y avait aucun doute, c'était lui : Léo, un médecin allemand de la Gestapo qui m'avait retenue enfermée durant plusieurs mois, pendant la Seconde Guerre mondiale. Ses traitements sévères m'avaient presque laissée pour morte, enfermant mon corps dans une résille de douleur dont, aujourd'hui encore, je reste prisonnière.

   Léo à Paris. Mon bourreau à ma porte. Que me voulait-il ? Le choc de sa voix réveilla en une fraction de seconde un passé dont je pensais avoir tourné la page. J'eus l'impression que la maison s'écroulait sur ma tête. Je me revis jeune fille de dix-huit ans poussée par les circonstances à entrer en Résistance.

Fiche technique

Catégories Livres Histoire Indochine - Histoire - Guerres Biographies / Témoignages
ÉditeurCLD
ReliureBroché
Parution2006
Nombre de pages204
Hauteur22.5
Largeur14
Épaisseur1.9

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Commentaires clients

Note 
(18/03/2021)
fiction

Aurait sa place au rayon œuvres de fiction ! Il s'agit de la vie rêvée de Maïti Girtanner et non d'un témoignage.

    Note 
    (18/03/2021)
    Histoire imaginée

    Il s'agit malheureusement d'une histoire inventée. Vous noterez qu'aucun élément significatif n'est vérifiable. Affligeant !

      Note 
      (09/02/2019)
      Maïti Girtanner

      Très belle histoire !! Malgré tout le mal que ce médecin allemand lui a fait, elle pardonne ... Mais un point dommage : elle ne l'amène pas voir un prêtre.

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        Maïti Girtanner
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        Avec la collaboration Guillaume Tabard (Service politque-Figaro )

        " Je suis à Paris, je voudrais vous voir. " L'homme parlait en allemand. Je reconnus sa voix aussitôt. Nous étions en 1984 et je l'avais pourtant entendue pour la dernière fois quarante ans plus tôt, en février 1944.