Garcia Moreno

Radio Courtoisie, émission d'Anne Brassié, "Trésors en poche", le 16 juin 2016 avec M. de Courcy : Garcia Moreno.

• 21 illustrations en noir et blanc in-texte.

• Fac-similé de l'édition originale.

   Est-il possible que les gouvernements nationaux puissent professer la foi catholique dans les temps modernes ?

   Jadis, au cours du glorieux Moyen-Âge, lorsque la Chrétienté s'étendait à toute l'Europe, un gouvernement catholique était chose normale. Mais de nos jours, on a que du mépris pour une telle éventualité, en prétendant que c'est dépassé et irréalisable. En revanche, l'axiome maçonnique de la séparation de l'Eglise et de l'Etat a fini par être accepté de tout le monde bien que cette idée ait été condamnée à maintes reprises par l'Eglise catholique.

   En lisant ce livre, le lecteur verra qu'il est tout à fait possible de vaincre la Révolution et d'arracher les nations à cette étreinte mortelle. Garcia Moreno, dans la même Amérique anarchique qui mena Bolivar au désespoir, réussit, pendant quinze ans, à juguler la Révolution apeurée.

   Ce qu'il nous faut aujourd'hui, c'est un Hercule chrétien, un Garcia Moreno, revêtu de l'armure du Christ, c'est-à-dire, des vérités sociales dont l'Eglise seule est la gardienne. Le vrai, l'unique Libérateur est Jésus-Christ parce qu'Il est la Vérité et c'est la Vérité seule qui peut délivrer les nations. Veritas liberavit vos - La vérité vous rendra libre.

   Seul parmi tous les chefs d'Etat, dans le sillage du péché orignel de 1789 et l'effondrement des sociétés qui s'en est suivi, Garcia Moreno restaura le gouvernement chrétien et mérita le nom glorieux de Régénérateur de la Patrie ; seul en dépit des calomniateurs et des assassins, il donna au monde un exemple unique d'une force inébranlable dans l'accomplissement du devoir ; seul, entouré de tyrans et d'anarchistes qui se disputaient le pays dans le seul but d'en épuiser les richesses, les esprits et les cœurs, il combla sa nation d'immenses bienfaits impérissables d'ordre matériel, intellectuel, spirituel et religieux ; seul, enfin, en martyr héroïque pour la civilisation catholique, il versa son sang pour la noble cause qu'il avait défendue.

   Ainsi il se dresse devant nous comme le grand homme politique du XIX° siècle, la figure même, malheureusement si rare du sauveur des nations.