Nicolas d'Andoque, qui fut lieutenant au 16°dragons, se voit confier dans le Constantinois, au nord de l'Aurès, l'une des plus vastes S.A.S. d'Algérie. Il en fait un établissement témoin.
Il y eut 800 S.A.S. en Algérie. D'autres que Nicolas d'Andoque auraient pu raconter leur action . Il fut en revanche l'initiateur et le moteur, en 1962, du sauvetage des soldats fidèles.
Lorsqu'éclate la guerre d'Algérie, la France s'aperçoit que tout reste à faire pour le peuple algérien. Une brillante façade a jusqu'ici masqué l'existence de millions de paysans. Leur condition n'avait guère changé depuis des siècles. Une grande inspiration soulève alors la République : on va faire en même temps la guerre et la paix, combattre la rébellion et faire entrer les oubliés dans la civilisation du XX° siècle.
Une action publique massive peut seule parvenir à faire bouger les choses. L'Algérie est un désert administratif. On multiplie les départements et les communes pour être au plus près du citoyen délaissé.
De beaux cadres sont tracés, il faut les remplir mais on manque d'hommes.
Les Sections Administratives Spécialisées voient le jour.
Confiés à des lieutenants et des capitaines, les S.A.S. seront rapidement célèbres. Il faut tout faire : nourrir, enseigner, soigner, équiper, gérer, administrer, assurer la sécurité. Les chefs S.A.S. feront tout. Lorsqu'il faudra partir, ils se distingueront enfin pour sauver, contre tous les Algériens qui avainent choisi la France, harkis, ou moghazhis.
Catégories | Livres Histoire Histoire de France Histoire du monde XX° - XXI° siècle Algérie - Histoire - Guerres... |
Éditeur | SPL |
Reliure | 15 X 23.5 |
Parution | 1977 |
Nombre de pages ou Durée | 230 |
État | Occasion |