Notre amie la Gauche - Deux siècles de cléricature

Préface de Matthieu Bock-Côté.

Via Romana
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   Combattre la gauche ne veut pas dire chercher à la convertir à droite. Cela veut dire travailler à l'empêcher institutionnellement de nuire. De ce pont de vue, Jean-François Chemain ne signe pas seulement un livre intelligent, bien écrit documenté, imagé et perspicace : il signe un livre utile. la chose est assez rare pour qu'on la mentionne !

Au sommaire :

  • Préface - Avant-propos - Introduction
  • Mais pour qui se prennent-ils ?
  • Mais qu'est-ce qu'ils croient ?
  • Mais qu'est-ce qu'ils font ?
  • Mais pour qui nous prennent-ils ?
  • Mais qu'est-ce qu'ils veulent ?
  • Mais pourquoi tant de haine ?
  • Mais comment s'en débarrasser ?
  • Appendice conclusif

LE SALON BEIGE,  Michel Janva, 1er juillet 2025 : La gauche cléricale, voilà l'ennemie !

   Jean-François Chemain vient de publier un petit ouvrage sur Notre amie la gauche, deux siècles de cléricature, préfacé par Mathieu Bock-Côté, dans lequel il revient sur la notion de “gauche”, apparue en 1789 lors de la Révolution dite française. Il compare cette gauche à une caste de clercs exerçant sur la démocratie un magistère intellectuel et moral. Et cette situation n’a pas changé, la droite étant toujours soumise à la morale édictée par cette gauche.

   Jean-François Chemain souligne que cette gauche était à l’origine issue du clergé, mais s’est élargie : c’est pourquoi il parle de “cléricature”. Ses fonctions ont pour points communs autorité, statut privilégié, financement public, et se répartissent les tâches visant à éduquer un peuple considéré comme incapable, intellectuellement et moralement, de prendre les bonnes décisions. La cléricature enseigne, éduque, informe, distrait le peuple, elle lui dit le Vrai, le Bon et le Bien, et elle le punit quand il s’en écarte. Le gauchiste est un condensé de tous les hérétiques que l’Eglise a connu :

Pharisien, pélagien, puritain, janséniste, manichéen, l’esprit de gauche est un conservatoire des théories rejetées et combattues par l’Eglise catholique dans la définition progressive de son orthodoxie. Elles ont toutes pour point commun, répétons-le, la prétention d’une “élite” autoproclamée de faire passer entre elle et les autres la frontières entre Bien et Mal.

   Depuis la Révolution française, où la notion de « gauche » est apparue, une caste de clercs prétend exercer sur la démocratie un magistère intellectuel et moral. Elle était à l’origine essentiellement issue du clergé, mais s’est élargie à de nombreuses autres fonctions, c’est pourquoi on parlera plutôt de « cléricature ». Ces fonctions ont plusieurs points communs : une autorité, un statut privilégié, un financement public, et se répartissent les tâches visant à éduquer un peuple considéré comme incapable, intellectuellement et moralement, de prendre les bonnes décisions. La cléricature enseigne, éduque, informe, distrait le peuple, elle lui dit le Vrai, le Bon et le Bien, et elle le punit quand il s’en écarte. Elle a pris la place du clergé d’Ancien Régime dans sa prétention à dominer l’État, et sa conception de la laïcité consiste moins dans une séparation que dans une absorption par l’État de la mission moralisatrice de l’Église.

   Volontiers utopique, la gauche considère que tous les moyens, même les plus coercitifs, sont bons pour marcher vers les lendemains radieux qu’elle promet. Les innombrables crimes de masse qu’elle a pu commettre ne sont à ses yeux que les inévitables douleurs de l’accouchement d’un monde meilleur. Elle ne se les reproche jamais, tant, pétrie de morale cléricale, elle ne voit dans ses opposants que pécheurs et hérétiques à corriger ou éliminer.

   On peut être inquiet quand on la voit, aujourd’hui, sans cesse souffler sur les braises des incendies qui couvent, mettre du sel sur les plaies des blessures de la société.

   La Révolution n’est pas terminée, répète-t-elle à l’envi. Mais elle ne le sera que quand le tiers-état se sera enfin délivré de la tyrannie de cet avatar du clergé qu’est la cléricature.

Jean-François Chemain est historien, essayiste auteur de plusieurs ouvrages dont Kiffe la France et de Une autre histoire de la laîcité.
Editeur : Via Romana
9782372712798

Fiche technique

Reliure
Broché, couverture souple
Nombre de pages
118
Hauteur
20.5
Largeur
13.5
Épaisseur
1
Poids en KG
0.145
Parution
2025

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