Mémoires identitaires -1968-2025 : les dessous du Grand Basculement

   Mémoires d’espoir pour les jeunes Européens.

   Jean-Yves Le Gallou publie ses mémoires, mais cela ne signifie pas qu’il se retire du combat. Il entend tout simplement, loin de toute nostalgie et de tout règlement de comptes, témoigner et prendre acte pour l’avenir.

Via Romana
23,70 €
En stock

   D’une lucidité revigorante, ces Mémoires identitaires échappent à la nostalgie et tirent un fil d’Ariane d’espérance entre les générations pour la défense et illustration des patries charnelles et spirituelles.

RENAISSANCE CATHOLIQUE, François Vincent, mai 2025 : 

 [...] En mélangeant avec bonheur souvenirs d’engagements sur le terrain et réflexions personnelles sur nos combats communs, Jean-Yves Le Gallou nous livre un témoignage lucide et courageux, au final plein d’espérance, si tant est que les seules batailles perdues sont celles qui n’ont pas été menées.

LE SALON BEIGE, 12 mai 2025 : Les combats politiques et métapolitiques sont complémentaires

L'INCORRECT, mai 2025 : Jean-Yves Le Gallou dissident au carré... 

NOUVEAU PRESENT, entretien d'Anne Le Pape, 26 avril 2025 : Un parcours identitaire sans faute.

Comment évoqueriez-vous ce « monde d’avant » le basculement de 1968 tel que vous l’avez connu ?

   Le monde d’avant, c’est celui des Trente Glorieuses (1945-1973). Une période d’urbanisation, de généralisation du confort et de folie de la consommation. Mais une période où le monde ancien fait d’efforts, de sélection, de mérite, de respect des valeurs traditionnelles a encore cours. Le basculement va arriver, côté religieux avec Vatican II en 1965, côté politique avec mai 1968. Une forme de « révolution orange » qui importe en France les fantasmes californiens de Berkeley.

Vous montrez qu’un seul et unique thème, manifestement, place au ban du monde politique personnalités et mouvements qui osent l’évoquer, d’Enoch Powell à Ordre Nouveau ou Jean-Marie Le Pen…

   Beaucoup pensent que la diabolisation du FN est dû aux propos controversés de Jean-Marie Le Pen sur la Seconde Guerre mondiale : c’est totalement faux. Certes ces propos ont été instrumentalisés au service de la diabolisation mais ils ne l’ont pas initiée. J’ai rejoint le FN en 1985 bien avant l’affaire dite du « détail » et pourtant j’ai eu alors le sentiment de sauter dans le chaudron de la diabolisation. Parce que Jean-Marie Le Pen avait abordé la question de l’immigration. Tout comme l’écrivain Jean Raspail qui vit la porte de l’Académie Française se fermer à cause de son prophétique roman Le Camp des Saints. Tout comme Enoch Powell, le prophète diabolisé, à qui la route de Downing street, le Matignon britannique, fut barrée par son discours du Birmingham. Discours du 20 avril 1968 (!) où il décrivait les dangers de l’immigration musulmane. Je n’oublie pas non plus les « bons conseils » de Raymond Marcellin, l’ancien ministre de l’Intérieur, à poigne, de Pompidou, admonestant paternellement ainsi les cadres du Club de l’Horloge en 1975 : « l’immigration, surtout n’en parlez pas ! ». Un bon conseil que je m’honore de ne pas avoir suivi !

Quelles impressions gardez-vous de votre passage dans la haute administration ?

   Élève à Sciences Po plusieurs voies s’offraient alors à moi : la finance dans une banque (pas fun à l’époque), du marketing pour Procter and Gamble (pas très noble) ou la voie royale de l’ENA. D’autant plus motivante que j’avais le goût du service public et que j’assimilais (un peu naïvement sans doute…) le service de l’Etat à l’intérêt général. Mais dans service il y a aussi obéissance, et dans obéissance il y a souvent conformisme et soumission. J’en ai fait très vite l’expérience : à la fin des années 1970 j’effectuai une mission d’inspection sur la ville de Chanteloup les Vignes qui cumulait les difficultés. Dans l’analyse du réel que la mission avait effectué le fait que 70 nationalités y vivaient m’était apparu comme un élément important. En tant que « junior » je tenais la plume. Mais à chaque relecture, mon texte était élimé et pasteurisé par les « séniors ». Et, au final, dans la note au ministre il ne restait plus grand chose… Vous connaissez la formule de Péguy : « Il est difficile de dire ce que l’on voit et surtout il est encore plus difficile de voir ce que l’on voit ». Depuis 50 ans les hauts fonctionnaires ont fait carrière en ne disant pas ce qu’ils voyaient et encore mieux en refusant de voir ce qu’ils voyaient. Pas de vague !

Vous êtes le fondateur de Polemia : de quoi s’agit-il ?

   Polemia a été créé en 2002, sur une idée de Grégoire Tingaud, comme premier Think Tank sur Internet. Nous avons alors innové par la méthode mais aussi sur le fond. Nous avons innové dans la critique des médias, avec la dénonciation de la tyrannie médiatique, l’invention du concept de réinformation et la cérémonie des Bobards d’Or. Nous sommes toujours créateurs de concepts innovants. Notamment lors de notre dernier forum de la dissidence consacré aux dépenses publiques nuisibles (et pas seulement inutiles ou superfétatoires comme le croient bien des contribuables).

Quelles raisons d’espérer en un renouveau de notre pays ?

   Il y a une prise de conscience chez les jeunes générations – rugbymen ou étudiants – de la question centrale de leur identité comme du risque pour eux et leurs enfants de devenir minoritaires dans leur propre pays. L’alternative est la suivante : remigration ou communautarisation. Cette prise de conscience doit s’accompagner d’une formation : à l’Institut de formation politique (IFP), à Academia Christiana ou à l’Institut Iliade, par exemple. Un homme (ou une femme) formé en vaut 10 ! Jeunes européens, faites Légion !

CHIRE, avril 2025 : "on lira avec grand profit cet ouvrage".

   Jean-Yves Le Gallou publie ses mémoires, mais cela ne signifie pas qu’il se retire du combat. Il entend tout simplement, loin de toute nostalgie et de tout règlement de comptes, témoigner et prendre acte pour l’avenir.

   C’est d’abord le témoignage d’une vie. Le jeune homme se destinait tout naturellement au service de l’État et allait tout naturellement intégrer les élites dirigeantes du pays. Mai 68 est pour lui une révélation. Celle de la faillite de ces mêmes élites face à la chienlit maîtresse des jeunes esprits. Jean-Yves Le Gallou entre alors en dissidence. Parallèlement à de brillantes études, qui le mèneront jusqu’au diplôme de l’ENA, il s’engage à droite dans la voie du combat métapolitique. D’abord au GRECE puis au Club de l’Horloge, en compagnie de son ami Yvan Blot. Il transite un temps par la droite giscardienne, au sein du Parti républicain, dans l’espoir de tirer la droite libérale vers les valeurs et les enjeux identitaires. En 1985, il publie chez Albin Michel La Préférence nationale : réponse à l’immigration. Il rencontre à cette occasion l’académicien et ancien ministre Alain Peyrefitte qui lui déclare, amèrement lucide sur son propre camp : « Vous avez raison. C’est ce qu’il faut faire. Et c’est ce qu’on ne fera pas. »

   Cette révélation décide de l’engagement de Jean-Yves Le Gallou aux côtés de Jean-Marie Le Pen, au Front national. Bientôt conseiller régional d’Île-de-France, puis député européen, Le Gallou devient, dans le sillage de Bruno Mégret, l’une des principales chevilles ouvrières du parti, travaillant à l’élaboration d’une doctrine (la préférence nationale) et à l’implantation territoriale.

   La crise du Front national en 1998 et la scission qu’elle occasionne brisent cette dynamique. Après l’échec de la dissidence mégrétiste, à laquelle il participe, Jean-Yves Le Gallou se réinvestit dans le combat identitaire, avec la fondation Polemia, puis avec l’Institut Iliade. Il s’agit de conduire la réappropriation de notre histoire, de notre culture et de notre civilisation. C’est la clef de l’avenir pour les Français et les Européens confrontés au Grand Remplacement. Mais à notre sens, il ne saurait y avoir de redressement authentique sans réappropriation par les nôtres de la religion qui a fait l’Europe et la France chrétiennes : pas seulement d’un point de vue identitaire, mais dans la lumière de la foi catholique.

   Toutefois, et comme toujours avec Jean-Yves Le Gallou, on lira cet ouvrage avec grand profit.

   La vie de Jean-Yves Le Gallou témoigne de soixante ans d’engagements pour l’identité et la liberté d’expression. Énarque dissident, haut-fonctionnaire à Beauvau, élu politique, lanceur d’alerte et théoricien de la préférence nationale, il nous livre la somme de ses souvenirs et réflexions à contre-courant de 1954 et son entrée à l’École « républicaine » à 2024 et la débâcle des « valeurs républicaines ».

   De la guerre culturelle de mai 68 à la révolution woke, de Pompidou-Giscard à la Nouvelle Droite, des fraudes de la gauche à l’émergence du Front national, de la manipulation de Carpentras aux dessous de l’« affaire du détail » ou de la scission de Bruno Mégret en 1998, c’est le théâtre de la vie politique, économique, judiciaire, idéologique et sociétale que décrypte Jean-Yves Le Gallou à l’appui de son expérience et de portraits de ses contemporains capitaux : Georges Pompidou, Valéry Giscard d’Estaing, Raymond Marcellin, Michel Poniatowski, Jean-Marie Le Pen, Jean-Pierre et Marie-France Stirbois, Bruno Gollnisch, Bruno Mégret, Philippe de Villiers, Marine Le Pen, Marion Maréchal, Eric Zemmour et ceux de ses compagnons de route : Alain de Benoist, Guillaume Faye, Dominique Venner, Yvan Blot, Bernard Lugan…

Au sommaire :

  • Le témoin du Grand Basculement
  • Mémoires de guerre
  • Des Mémoires olympiennes
  • Mémoires d’espoir
Jean-Yves Le Gallou, énarque, dirige la fondation Polémia. Il est un spécialiste dissident des questions d'Immigration. 11 a déjà publié : La Préférence nationale : réponse à l'immigration (Albin Michel, 1985), Le Défi gaulois (2000), Immigration : l'illusion de l'intégration (2008). Et plus récemment chez Via Romana : La Tyrannie médiatique (2013).
Editeur : Via Romana
9782372712774

Fiche technique

Reliure
Broché, couverture souple
Nombre de pages
294
Hauteur
24
Largeur
16
Épaisseur
2
Poids en KG
0.501

Vous aimerez aussi

Les clients qui ont acheté ce produit ont également acheté :

Dans la même catégorie

Commentaires (0)