Nous et les autres - L'identité sans fantasmes

Plutôt que de se battre au nom d'une appartenance ou d'une identité, il vaut mieux se battre au nom d'une conception du monde qui donne à l'identité et aux appartenances toute la place qui leur revient. Le conflit essentiel, au-delà du choc des civilisations, est celui qui met face à face des conceptions du monde.

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VALEURS ACTUELLES, Anne-Laure Debaecker, 2 mars 2023  : Un ouvrage approfondi, qui confronte universalisme, communautarismes et indigénisme. Ce que nous sommes et comment nous le mettons en avant n'est pas sans impact sur la vie politique et sociale, expose l'intellectuel Alain de Benoist. 

 Floue, complexe, multifacettes mais essentielle, l’identité suscite plus que jamais passions et débats. Pour certains, il est nauséabond et haineux de l’invoquer, pour d’autres, elle doit être choisie et revendiquée. Quelle juste place lui donner ? Comment la définir à une époque où des identitarismes nouveaux surgissent ?

   Le philosophe et écrivain Alain de Benoist, fondateur des revues Nouvelle École et Krisis , nous offre de nombreux éléments de réponse dans un ouvrage approfondi, qui confronte universalisme, communautarismes et indigénisme. Une approche stimulant notre réflexion sur des sujets au cœur de notre actualité.

LIBERTE POLITIQUE 27 février 2023 :  "les enjeux de la question identitaire"

BREIZH INFO 13 février 2023 : lire l'article en entier

   - Vous avez consacré l’essentiel de votre vie à la défense de l’identité, et notamment de la civilisation européenne. Comment votre regard, et votre propre perception de ce que vous êtes et de ce que les autres sont, ont-ils évolué sur plusieurs décennies ? Et aujourd’hui, qui êtes-vous, qui sont les autres ?

   - ALAIN DE BENOIST : Mon regard s’est sans doute affiné, mais il n’a jamais changé. Personnellement, je me définis fondamentalement comme un Européen, solidaire de son histoire et de sa culture. A l’heure de la crise généralisée des doctrines universalistes, je souhaite que l’Europe devienne une puissance civilisationnelle autonome. Mais cette définition de la « nostrité » n’est pas exclusive des autres. Elle n’entraîne ni la xénophobie ni le refus de reconnaître les valeurs et la grandeur des autres cultures du monde, bien au contraire (sur certains points, nous devrions même prendre exemple sur elles). Dans nos rapports avec les autres, nous devons comprendre que toute identité est dialogique : on n’a pas d’identité si l’on est seul. Les systèmes universalistes s’efforcent de faire disparaître l’altérité au profit d’un monde unidimensionnel. Ce sont ces systèmes qui représentent l’ennemi principal, parce qu’ils veulent éradiquer les différences entre tous les peuples.

ELEMENTS 1 février 2023


L'auteur : Alain de Benoist
Alain de Benoist, écrivain philosophe, est le directeur des revues Krisis et Nouvelle École. Il a récemment publié, aux Editions Pierre-Guillaume de Roux, Les Démons du Bien. Du nouvel ordre moral à Néologie du genre (2013) et Le Traité transatlantique et autres menaces (2015).

4ème de couverture

   Depuis plus de quinze ans, l'identité a fait une entrée en force dans le discours politique. L'omniprésence de cette thématique identitaire s'explique avant tout par la perte des repères dans un monde où les grands récits collectifs ont disparu, où les frontières et les limites s'effacent, où les liens sociaux se sont distendus. De telle sorte que, faute de boussole, on ne sait plus qui l'on est.

   Dans la situation de crise actuelle, les uns s'affirment bruyamment « identitaires », tandis que d'autres alertent sur les dangers du « repli identitaire ». Les premiers pensent que leur culture est menacée, les autres qu'il faut en revenir aux principes de l'« universalisme républicain » qui tient pour négligeables les différences entre les cultures. Pour tout compliquer, on assiste aujourd'hui, dans la mouvance des théories « indigénistes » et « décoloniales », au surgissement d'un identitarisme d'un type nouveau.

   Comment en est-on arrivés là ? Et de quoi parle-t-on au juste ? (Ceux qui s'empoignent sur le sujet sont bien souvent embarrassés pour dire ce qu'est l'identité, qu'elle soit individuelle ou collective.) Peut-on avoir une identité si l'on est tout seul ? Qu'est-ce qu'une identité dialogique ? L'identité définit-elle ce qui ne change jamais ? ou ce qui nous permet de changer tout en restant nous-mêmes ?

   À ces questions, comme à bien d'autres, ce livre cherche à donner une réponse sans tomber dans d'inutiles polémiques. L'identité est une affaire trop importante pour être abandonnée aux fantasmes.

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