Faire face - Le visage et la crise sanitaire

   LA PORTE LATINE, juillet 2021 : lire l'article en entier

     Steffens et Martin ne manquent pas à la fin de leur ouvrage d’entrouvrir l’issue de secours, « le christianisme, ici, nous éclaire, qui nous dit que la vie ici-bas, dès lors qu’elle se prend pour l’absolu, n’est jamais qu’une mort […] Se consacrer exclusivement à sa vie, la retenir fiévreusement, c’est choisir sa propre damnation ». Fondamentalement, la vieille lutte des premiers chrétiens face à l’univers de la Rome païenne n’est pas finie, seules les circonstances changent, « l’univers covidique est un univers païen hyper-technologique, superstitieux et fétichiste, dont l’idéal d’existence est le service de réanimation où la vie est mesurée par la seule survie. »

   Pour nous, nous le savons, notre vie terrestre est ordonnée à plus élevé qu’elle, nous la recevons de Dieu pour retourner à Dieu par Notre-Seigneur Jésus-Christ.

Au sommaire :

• Avant-propos
• Eloignez-vous les uns des autres !
• Une crise seulement sanitaire ?
• L'expérience du visage
• Une crise morale
• Une crise de la morale
• Une crise politique
• une crise sociale
• une crise économique
• une crise anthropologique et spirituelle
• Faire face
• Postaface : Un pays sans visage...

   Vous portez le masque par raison, certainement pas par passion ? Depuis des mois pour des raisons sanitaires vous avez accepté que votre visage disparaisse de l'espace public. Il vous gêne pour respirer, pour sourire, pour parler... Surtout vous sentez bien qu'il blesse quelque chose en vous. Cet essai de Martin Steffens et Pierre Dulau éclaire votre malaise.

   Pourquoi le port du masque suscite-til autan de gêne et de débats ? C'est à cette question que les auteurs répondent sans concession. Ils interrogent la crise actuelle sous un angle social, anthropologique et philosophique et montrent l'importance de son impact sur les relations sociales.

   Au-delà d'un constat qui peut conduire au désespoir, les auteurs invitent le lecteur à soutenir le regard et dévoilent une stratégie possibel à la résistance qui jamais ne nie la gravité de l'épidémie.