La France a besoin d'un roi

Dédicace : "A la mémoire de Jean Raspail, en souvenir de notre commémoration commune du bicentenaire de la mort du roi Louis XVI, le 21 janvier 1993 place de la Concorde, et en hommage respectueux pour l'ensemble de son oeuvre.

   PRESENT du 23 octobre 2020, Philippe Vilgier :

   Le père Michel Viot débute ses réflexions politiques par un constat : depuis 1962, où par référendum ils ont opté pour l’élection du président de la République au suffrage universel direct, les Français ont aboli de fait la République au profit d’une monarchie élective. Mais cette monarchie républicaine est en crise. Dès lors, il vaudrait mieux « établir une royauté héréditaire s’inspirant de celle qui, pendant 13 siècles, a construit la France ». Un roi de France catholique, héritier du pacte de Reims, constitue un recours naturel qui garantit la neutralité « à ceux qui croient au ciel et à ceux qui n’y croient pas ». Et c’est en vertu de son autorité, à la fois politique et religieuse, qu’il imposerait le respect à tous les Français, notamment musulmans. Une autorité jugée infiniment plus crédible que celle du pouvoir actuel, laïc et athée, qui désenchante et déracine toujours plus nos contemporains.

Au sommaire :

• Introduction : Etat des lieux, la République au pouvoir absolu
• L'origine de la légitimité royale en France
• Maintien de la légitimité royale et changement de dynastie
• Le renforcement du pouvoir royal grâce à la légitimité par primogéniture : l'oeuvre des premiers Capétiens
• Les mésaventures du pouvoir papal face à l'ascension des Otton et le début de la puissance germanique
• L'inévitable conflit entre les pouvoirs spirituel et politique. l'échec allemand dû à l'utilisation de la seule force.
• La réussite française : importance donnée à la théologie, au droit et aux us et coutumes
• Urgence pour la France déchue de retrouver sa souveraineté
• La France du XXI° siècle et la religion catholique : comment réparer "le lien abîmé" sans nuire à la liberté religieuse ?
• Islam et République : fin de partie Odon Lafontaine
• Conclusion
• Postface : un triste exemple, l'épidémie de covid-19
• Bibliographie

   La monarchie républicaine du général De Gaulle est en crise et l'auteur, après une lumineuse rétrospective des mille cinq cents ans de régime royal en France, réfléchit avec le professeur Guillaume Drago et Odon Lafontaine à une alternative aux blocages d'une Cinquième République de plus en plus coupée du peuple et de toute transcendance.

   C'est d'abord parce que le roi de France est catholique et héritier du pacte de Reims qu'il constitue un recours naturel qui garantit la neutralité à ceux qui croient au Ciel ou ceux qui n'y croient pas, et c'est en vertu de son autorité tout à la fois politique et religieuse qu'il impose le respect à tous les Français, notamment musulmans, autorité infiniment plus crédible que celle du pouvoir actuel, laïc et athée, qui désenchante et déracine toujours plus nos concitoyens.

   Pour Michel Viot, le roi qui travaille à établir l'expression de son peuple suit l'exemple de ses prédécesseurs les plus attentifs aux corps intermédiaires aujourd'hui si méprisés. Et seule cette remontée des aspirations populaires peut restaurer l'équilibre entre les classes et dépasser ce qui les sépare.

   Le roman républicain, ignorant qu'il est plus facile de franchir le mur de la naissance que celui de la domination de l'Argent, dépérit sous nos yeux. Il était temps d'en dénoncer les impostures et de tracer un chemin d'Espérance.