Trop souvent oubliée dans l'historiographie générale, cette première opération moderne d'interposition entre des factions en lutte, riche d'enseignements, mérite d'être redécouverte à l'aune des engagements actuels des principales armées occidentales.
Au sommaire :
PROLEGOMENES
LA MISE EN PLACE DE LA COMMISSION INTERNATIONALE ET LES CONTRAINTES MILITAIRES
LE DEUXIEME SOULEVEMENT POLONAIS ET LA MARCHE VERS LES OPERATIONS ELECTORALES
LES CONSEQUENCES DU VOTE ET DE LA TROISIEME INSURRECTION POLONAISE
Aux premiers jours de février 1920, en application du traité de Versailles, une division française renforcée est déployée en Haute Silésie pour préparer un plébiscite qui doit permettre à la population de cette région de choisir entre le maintien au sein de l'Allemagne vaincue et le rattachement à la Pologne renaissante.
Des contingents italiens et britanniques doivent participer à cette mission internationale, placée sous l'autorité d'une Commission interalliée de gouvernement et de plébiscite dont le président est le général français Le Rond. Dans le contexte trouble de l'est européen durant l'immédiat après Première Guerre mondiale, les fonctionnaires civils et les soldats alliés doivent à la fois assurer la sécurité et l'ordre public, rechercher les milices et les caches d'armes, se préserver des attentats, tout en garantissant la sincérité des opérations électorales et en apportant aide et assistance aux populations locales en détresse. Confrontée aux combats de grande ampleur qui opposent quelques 100 000 insurgés polonais et irréguliers allemands en mai-juin 1921, la force internationale, numériquement surclassée, parvient pourtant à imposer une zone démilitarisée progressivement étendue à l'ensemble de la province avant sa partition, malgré la crise diplomatique majeure qui oppose Paris, Londres et Rome.
Catégories | Livres Histoire Histoire de France Histoire militaire Histoire du monde XX° |
Éditeur | Riveneuve |
Parution | 2010 |
Nombre de pages ou Durée | 440 |
Hauteur | 24 |
Largeur | 16 |