Mgr Freppel - Tome 3

Dieu ne nous demande pas de vaincre, mais de combattre 1870 - 1886

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   Le 7 juin 1880, Mgr Freppel était élu député de la IIIe circonscription de Brest. Il le restera jusqu’à sa mort, avec une majorité toujours plus écrasante. Un prêtre, un évêque doit-il faire de la politique ? Pour l’évêque d’Angers la question ne se posait même pas, puisqu’il s’agissait de la défense de l’Église, du salut des âmes, et de la charité effective envers ses compatriotes.

   Commence alors un combat de onze années, durant lesquelles Mgr Freppel prononcera plus de deux cents discours. Lutte sans merci, mais non sans humour, d’abord contre les ennemis du dehors, ces « vrais républicains », Léon Gambetta, Jules Ferry, Paul Bert, Georges Clemenceau, etc., tous affiliés aux Loges maçonniques et qui, depuis 1877, ne cessaient de travailler à déchristianiser la France par des lois iniques, expulsion des religieux, saisie des églises, interdiction des processions, divorce, et surtout l’école laïque obligatoire.

   Mgr Freppel eut aussi à combattre des ennemis à l’intérieur même de l’Église. Tous les évêques français qui avaient refusé de voter l’infaillibilité pontificale lors du concile Vatican I, les Dupanloup, Lavigerie, Colet, Guibert, etc., soutenus par le nonce à Paris, Mgr Vladimir Czacki, et par les laïcs libéraux-catholiques comme le comte de Falloux, son diocésain.

   La mort du comte de Chambord laissa les royalistes dans une grande division. Trouble entretenu par les Decazes, Broglie, Mackau..., qui, craignant pour leurs juteuses affaires, conspiraient au profit du duc d’Aumale. Tout en reconnaissant les vrais droits dynastiques du comte de Paris, Mgr Freppel resta cependant sur la réserve, cherchant à convaincre le descendant de Louis-Philippe de renoncer à ses idées libérales pour épouser celles de feu le comte de Chambord, en vue de rétablir en France une monarchie chrétienne sans compromission avec les idées issues de la Révolution française et des prétendus “ Lumières ”.

   À la Chambre, Mgr Freppel se trouva aussi quelquefois contraint de se séparer de ses amis royalistes, en particulier sur la question de la colonisation. Ainsi n’hésita-t-il pas, par exemple, à soutenir publiquement Jules Ferry, lors de la guerre au Tonkin, ou à préconiser l’occupation complète de l’île de Madagascar. C’est qu’il y allait des intérêts de la France, de son influence, qui ne pouvait s’arrêter à la ligne bleue des Vosges », de la sauvegarde des Missions, des missionnaires et de leurs convertis.

   Le dernier chapitre aborde le moment crucial de la vie du saint évêque d’Angers : Contrairement à Élise Veuillot et à tant de bons catholiques français qui croyaient le pape Léon XIII trompé par son entourage et trop soumis à l’influence du libéral archevêque d’Alger, Mgr Lavigerie, Mgr Freppel se rendit compte dans ces années 1885-1886, que le Pape était lui-même libéral, et qu’il menait, et mènerait, SA politique d’entente avec le gouvernement français, même s’il lui fallait pour cela sacrifier les congrégations religieuses, les écoles catholiques, en un mot, tous ceux qui pourrait se mettre au travers de son utopique dessein.

   Devant un fait si avéré et pourtant si impensable d’un Pape trahissant son devoir pour maintenir son utopie, quelle sera l’attitude de Mgr Freppel, c’est ce que nous révélera un tome IV à paraître.


Fiche technique

Catégories Livres Religion Biographies, Témoins, Saints
ÉditeurC.R.C.
ReliureBroché
Parution2016
Nombre de pages ou Durée470
Hauteur21.5
Largeur15

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