Indochine, Algérie...

   TITRES :

1 Un salut fraternel (chant Nous marchons ensemble) • 2 In memoriam (chorus Marie-Dominique, Et Pour l'Indochine) • 3 Nostalgie /chant Dans les combats • 4 Insomnie (chant : Au terrain) • 5 Adieu pays (chant Marche de la 90 DIC) • 6 Comment, pourquoi, pour qui (chant Les Commandos) • 7 Gloire et colère (chant : loin de chez nous) • 8 les cireurs chant Sur La route • 9 Amertume (chant: Amitié, Liberté • 10 Non (Chant: Opium) • 11 les murs ont des oreilles (chant : Soldats de la légion Etrangère • 12 Bilan • 13 Espérance (Chant : L'espérance) • 14 Chant le vieux Jo • 15 Chant : Les Africains • 16 Chant : Aux Morts • 17 Chant La Marseillaise • 18 Chant : Saint Michel Archange.

Un livret de chants de 18 pages avec illustrations en couleurs

   Lorsque « Servir Dieu, l'Église et la Patrie » des scouts se conjugue avec le « Qui ose gagne » des paras et du bon sang corse, cela peut produire un mélange explosif : un engagement total, c'est-à-dire de toute une vie, droite, riche d'aventures audacieuses, une vie de combattant.

   Les douze poèmes de Roger, ici rassemblés, ont été écrits au Vietnam, en Algérie et en prison, dans les années cinquante et soixante ils racontent ces engagements et des cicatrices encore dou¬loureuses pour ceux qui sont revenus de ces guerres.

   Roger les déclame lui-même, avec sa voix passionnée et chaleureuse qui a enflammé tant d'auditoires depuis plus d'un demi-siècle.

   Et ces textes de feu sont illustrés par des chants des bérets rouges, verts ou bleu marine des troupes de Marine ou des scouts, interprétés fort à propos par le Chœur Montjoie.

Près d'une heure avec le sergent Antoine, tombé à Dien Bien Phu. avec Tong et Dinh, de Plia 14, avec le sergent-chef Brahim de la harka de Lanoix, assassiné par les rebelles du FLN.

Près d'une heure avec Roger Holeindre et le Chœur Montjoie Saint Denis..

"À nos morts en souvenir de leur courage

À ceux qui doutent pour qu'ils espèrent

À ceux qui espèrent pour qu'ils gardent leur foi

A tous pour qu'ils sachent que demain viendra toujours"

Ces quelques vers sont mon salut fraternel à tous ceux qui sont revenus afin qu'ils leur rappellent les longues heures d'd'attente sous l'aile d'un Dakota et les départs sereins dans le brume fraîche et matinale vers une "DZ" incertaine d'Annam ou du Tonkin. Tous ceux, pour qui la devise "Oui ose gagne" était autre chose qu'une suite de mots.